Avec la Banque des territoires, Magali Debatte aide la région à s’adapter au changement climatique

Publié le 24 février 2025

Avec la Banque des territoires, Magali Debatte aide la région à s’adapter au changement climatique       

   

Elle dirige la Banque des territoires Grand Est et, via cette filiale de la Caisse des dépôts, Magali Debatte aide la région à être au rendez-vous des enjeux écologiques. Une mission naturelle pour celle qui a pris conscience des impacts du réchauffement climatique quand elle était préfète de départements ruraux.


Un soir de décembre 1999, la tempête Martin s’abat sur la Creuse. Les vents emportent des milliers d’arbres. Le travail des agriculteurs est réduit à néant.  Magali Debatte, ancienne ingénieure militaire en charge de l’entretien des sous-marins nucléaires français , est alors préfète du département. « Cela a été un déclencheur. Les calamités naturelles dans les départements ruraux, c’est un quart du montant de la PAC (Politique agricole commune, NDLR). C’est énorme. Et quand on se rend compte que ce qui était autrefois très exceptionnel ne l’est plus, la prise de conscience se fait. » Plus tard et alors qu’elle exerce à la tête de la préfecture de Charente, la pandémie de Covid finira de la convaincre de la nécessité de se préoccuper d’un environnement qui va mal, d’une planète qui chauffe. « Un chef d’entreprise qui fabriquait des masques m’a donné la BD de Jean-Marc Jancovici   ( Le monde sans fin aux éditions Dargaud, NDLR). »


« Priorité »

Est-ce que cela a joué sur son envie de travailler pour la Banque des territoires ? Ce qui est certain, c’est que le poste qu’elle occupe depuis 2022 ne dissone pas avec ses préoccupations personnelles. « Mon obsession, c’est de savoir comment mon pays tourne et comment je peux l’aider à tourner. Il y a indéniablement une accélération des phénomènes climatiques. Le fait que le renouvellement du mandat d’Eric Lombard, le directeur général du groupe Caisse des Dépôts , se soit fait autour de la mobilisation de 100 milliards d’euros sur les cinq ans pour répondre aux ambitions de transformation écologique de la France a joué. En travaillant pour la Banque des territoires, je n’ai plus à me battre, la transformation écologique du pays est une priorité. Je travaille avec des décideurs, des élus, des chefs d’entreprise qui eux aussi sont conscients des enjeux.  »


« Fierté »

La Banque des territoires finance en effet la transition énergétique des entreprises et des collectivités. Travaux sur le réseau d’eau potable, de chauffage ou d’éclairage public, le cap est donné : priorité à l’adaptation au changement climatique. Récemment, la Banque des Territoires Grand Est et la Régie de l’eau de l’Eurométropole de Metz ont ainsi signé une convention de financement pour des travaux liés aux réseaux d’assainissement et de distribution de l’eau sur le territoire. Objectif ? Sécuriser la production d’eau potable. «  Les exemples sont nombreux. Mais quand on aide une entreprise comme Novacarb à décarboner, c’est structurant. Cela me rend optimiste, je me dis qu’on peut y arriver. » La construction d’une centrale de valorisation énergétique CSR (Combustibles solides de récupération ou poudre d’éléments plastiques et papiers non recyclables) devrait en effet permettre à Novacarb de tourner la page du charbon.  « Nous travaillons aussi beaucoup sur les économies d’énergie. L’objectif, à horizon 2028, est d’accompagner la rénovation de 10 000 établissements scolaires. Nous avançons déjà financé 3 600 projets pour un gain énergétique de 57 %. Travailler pour un établissement public au service de la transition écologique est une fierté que je partage avec mes collaborateurs, la solution, c’est ce qui nous porte. C’est pour cette raison que nous nous associons à l’événement #IciOnAgit ! en avril prochain à Nancy. C’est une vision partenariale de la mise en place de solutions. Ensemble, on est plus forts »


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