Une mobilisation qui donnera à Valérie Masson-Delmotte l’occasion de revenir sur les terres de son enfance où vit toujours une partie de sa famille. Pour la directrice de recherche au Commissariat à l‘énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), la Lorraine est singulièrement la région de Nancy demeure un havre : « Quand j’entends l’accent lorrain, je me sens chez moi », explique celle qui vit aujourd’hui en Région parisienne et garde aussi quelques nostalgies liées, par exemple, « aux longues journées de ski de fond dans les Vosges, qui sont aujourd’hui de moins en moins possibles… ».
Prendre toutes les questions à bras-le-corps
Après avoir quitté ses fonctions au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l‘évolution du climat (GIEC) , la scientifique demeure pleinement investie dans la mission de sensibilisation aux enjeux du changement climatique autant que dans les projets de recherche qui sont les siens – notamment un projet de recherche autour de l’antarctique sur l’évolution des glaces de mer mais aussi le suivi et le transport des dépôts de neige.
Elle est en cela fidèle à la démarche qui, depuis des années, l’a poussé à l’avant-garde de la lutte contre le climatoscepticisme. En 2010, Valérie Masson-Delmotte avait été, bien avant son entrée au GIEC, à l’origine de l’appel des 400 spécialistes du climat critiquant le « dénigrement », les « accusations ou affirmations péremptoires » ainsi que les « erreurs » de Claude Allègre ou Vincent Courtillot sur le sujet. Un combat qui demeure nécessaire puisque « de nombreuses questions ne sont pas encore prises à bras-le-corps ».
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Un article rédigé par des journalistes du journal L'Est Républicain.