Comment ces maraîchers travaillent pour « moins subir les extrêmes climatiques »

Publié le 31 janvier 2025 par Anna Mutin

Comment ces maraîchers travaillent pour « moins subir les extrêmes climatiques »


Sur leur exploitation de Duerne, au sud-ouest de Lyon, les maraîchers Nicolas Barbin et Clément Renault cultivent depuis quatre ans leurs parcelles de façon « agroécologique ». L’objectif affiché : lutter contre le réchauffement climatique.


Photo Clément Renault et Nicolas BarbinClément Renault (à gauche) et Nicolas Barbin (à droite) dans l’une de leur serre, cultivée sur un lit de broyat. Ils sont maraîchers à Duerne, dans les monts du lyonnais. Photo Morgane Jean



Épinards, oignons blancs, mâche… Avec sa quarantaine de légumes cultivés, le jardin des Courtines, à Duerne, pourrait avoir tout d’une ferme classique. Pourtant, depuis quatre ans, Nicolas Barbin s’active à mettre en place l’« agro-écologie ».


Un «broyat» sur leurs cultures

Car avec les « grands coups de chaud, de pluie ou de vent » qui se multiplient, « les plantes ont besoin de « beaucoup plus d’eau ». L’objectif est donc de préserver cette précieuse ressource.
Pour « lutter contre l’érosion des sols » causée par les inondations, les deux agriculteurs étalent par exemple un « broyat » sur leurs cultures pour augmenter la « capacité du sol à retenir l’eau », et donc à être plus fertiles.


Photo Clément RenaultClément Renault devant l’un des étangs de leur exploitation qui accueille des grenouilles, des tritons et toute une faune aquatique. Photo Morgane Jean


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