Comment ces maraîchers travaillent pour « moins subir les extrêmes climatiques »
Comment ces maraîchers travaillent pour « moins subir les extrêmes climatiques »
Sur leur exploitation de Duerne, au sud-ouest de Lyon, les maraîchers Nicolas Barbin et Clément Renault cultivent depuis quatre ans leurs parcelles de façon « agroécologique ». L’objectif affiché : lutter contre le réchauffement climatique.
Clément Renault (à gauche) et Nicolas Barbin (à droite) dans l’une de leur serre, cultivée sur un lit de broyat. Ils sont maraîchers à Duerne, dans les monts du lyonnais. Photo Morgane Jean
Épinards, oignons blancs, mâche… Avec sa quarantaine de légumes cultivés, le jardin des Courtines, à Duerne, pourrait avoir tout d’une ferme classique. Pourtant, depuis quatre ans, Nicolas Barbin s’active à mettre en place l’« agro-écologie ».
Un «broyat» sur leurs cultures
Car avec les « grands coups de chaud, de pluie ou de vent » qui se multiplient, « les plantes ont besoin de « beaucoup plus d’eau ». L’objectif est donc de préserver cette précieuse ressource.
Pour « lutter contre l’érosion des sols » causée par les inondations, les deux agriculteurs étalent par exemple un « broyat » sur leurs cultures pour augmenter la « capacité du sol à retenir l’eau », et donc à être plus fertiles.Clément Renault devant l’un des étangs de leur exploitation qui accueille des grenouilles, des tritons et toute une faune aquatique. Photo Morgane Jean
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