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Qui sont les "shifters" lorrains, ces lanceurs d’alerte qui prônent la sobriété face au réchauffement climatique ?


En anglais, « to shift» signifie changer de direction. C’est ce que veulent faire les «shifters» face au réchauffement climatique. Ces citoyens veulent inverser ou au moins maîtriser la tendance en décarbonant l’économie.


Pour faire passer leur message, les shifters multiplient les évènements, frappent aux portes des entreprises, des industries, des collectivités locales.


Rencontre avec Paul Mougel, le référent de la communauté à Nancy.

Paul Mougel est désormais à la retraite. Il était ingénieur spécialisé dans les énergies. Il ne se définit ni comme un activiste ni comme un écologiste, mais comme un citoyen qui a pris conscience de la nécessité de s’engager sur la transition bas carbone. Photo Magalie Delle-Vedove


Décarboner l’économie, c’est le credo des shifters. En Lorraine, un peu plus de 400 personnes convaincues qu’il faut accélérer notre transition énergétique relaient les travaux et la pensée du « Shift Project », une association d’intérêt général, présidée par le médiatique polytechnicien Jean-Marc Jancovici , avocat d’une décroissance décarbonée à l’aide de l’atome. Scientifiques, chercheurs, penseurs ou simples citoyens préoccupés par le changement climatique, ils organisent des formations, multiplient les conférences et les at eliers comme les Fresques du climat. Paul Mougel est le chef de file du groupe nancéien.



Un article rédigé par des journalistes du journal L'Est Républicain.

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